[hrp]Avant d'entamer le texte directeur, je fais un bref topo des lois qui régiront ce sujet.

• Le hors-RP est interdit, sauf pour raison exceptionnelle. Le cas échéant, utilisez les balises [hrp] et [/hrp] (qui ne donnent aucun effet autre qu'avertir le lecteur).
  
• Sauf pour de petites interventions sans importances, on ne peut contrôler, dans notre texte, un personnage appartenant à un autre joueur. Seuls son propre personnage et les personnages n'appartenant à personne sont à utiliser.
  
• Une cohérence dans le récit se doit d'être respectée, que ce soit dans son propre texte ou dans l'histoire générale. Le posteur du dessus à donc toujours raison, et ce qu'il a écrit doit être pris en compte dans le message suivant, si il y a lieu.
  
• Les fautes d'orthographe ne sont pas les bienvenues, faîtes un effort, s'il vous plaît.
  
• L'éditeur de texte du forum est plein d'options. N'hésitez pas à rajouter de la couleur à vos textes. Cependant, attention à ne pas arracher les yeux des lecteurs..!
  
• Le RP-Bannière allie le RP avec le graphisme. Toute création graphique est donc la bienvenue, le maître du jeu (qui est tout puissant, mouahaha) récompensera le personnage qui y sera associé.
  

Rappel des personnages présents pour le moment (actualisé quand il y a du nouveau):

- Frar (mené par MrWhyzkid): Nain roux, fanatique de pommes, et accompagné de son fidèle furet.

- Jack Giocoso (mené par ZRonaldQuikk): Voleur et assassin romain, il attaque principalement les hommes.

- Arcidias (mené par Tyranid): homme maigre mais savant, père d'un dragon matricide, abandonné par ses parents à 3 ans.

- Haaralf (mené par... Haaralf!): vieux cerf mauve, gardien du trésor royal.

- Renard (mené par... Renard!) : Renard rusé et furtif, souvent tapis dans l'ombre.

Sur ce, bonne chance à tous, et que le premier écrivain se lance pour répondre à l'introduction! [/hrp]

Citation :

«Haaralf! Quand est-ce qu'on arrive?»

La voix aiguë de l'enfant coupa net le rythme lent suivi par les pas des soldats de l'escorte. Le vieux cerf mauve, qui dirigeait le convoi, s'était en effet arrêté.
Revenant sur ses pas vers la cariole verte, il murmura:

«Combien de fois faudra-t-il que je te le répète? On arrivera, quand on arrivera. En attendant, tais-toi, cette forêt ne m'inspire pas confiance!»

C'était le dernier souvenir du cerf.
Avec un mal de crâne intense, il s'était réveillé à califourchon sur la plus haute branche du plus grand arbre de la forêt. Devant lui se dessinait l'immensité verte, dont l'uniformité n'était brisée que par de petits bosquets noirs de bois mort et une clairière, au loin.

Après un moment pour retrouver ses esprits, et refusant de porter attention aux multiples questions qui s'engouffraient dans sa tête, il avait, par maintes cabrioles vertigineuses dont il ne se savait plus capable, réussi à rejoindre le plancher des vaches.

Haaralf tourna son museau boisé autour de lui. Il reconnaissait la végétation. Chênes, bouleaux et fougères lui étaient familiers. Il n'y avait aucun doute, il était bien dans la même forêt que dans son dernier souvenir.
Son dernier souvenir... Il s'accorda enfin le temps d'y repenser.

«Mais... Qu'est-il arrivé? Où sont-ils tous passés? L'Enfant? Le chariot? L'escorte? Et le coffre! Le coffre!»

Soudain affolé à l'idée d'avoir perdu le coffre, ou pire, laissé dans de mauvaises mains, il bondit. Sous l'action de l'adrénaline, il retrouva sa vivacité d'antan. Courant à l'aveuglette dans la forêt, sautant par dessus buissons et ruisseaux, zigzaguant entre les troncs branchus, il cherchait le bien précieux dont il avait la charge.

Combien de temps passa avant que ses jambes ne le lâchent? Cela n'avait pas d'importance. Il était étendu sur la clairière sombre, haletant, toussant, maudissant son âge avancé, l'imprudence de l'Enfant et cette forêt inquiétante. Il s'endormit.

Lorsqu'il se réveilla, il avait eu une idée. Il était évident qu'il ne pouvait abandonner le coffre. De plus, il ne semblait pas, seul, être capable de le retrouver. Dénichant un morceau de silex par terre, jouant des bois, des pattes et du museau, il parvint à allumer un feu, qu'il éteint rapidement: il ne voulait que des cendres.

Ramassant un bout de charbon dans son museau, il passa la journée à écrire sur maints bouleaux et arbres à écorce dont il avait mis le bois à nu. Voici ce que, la nuit tombée, tout habitant lettré de la forêt eut pu lire:

Citation :

Recherche des gens de confiance pour m'aider dans une quête. Récompense significative assurée lorsque mission accomplie. Test de vaillance à passer.
Toute personne intéressée peut se présenter à la clairière, y chercher le cerf mauve.

Jack Revenant de mission à ces alentours vu le message qu'avaient écris Haaralf sur un majestueux arbre.

Bien sûr, ce n'est pas a son habitude de répondre à de telles missions, mais vous ne savez pas ce que cet assassin pouvait faire pour une poignée de pièces. Il s'en alla donc pour la clairière.

Après trente minutes de marche incessantes, Jack aperçût une grande clairière verdâtre.

Dans un coin de la clairière se trouvait une maison. Il frappa donc à cette porte. C'est un vieillard pas très grand avec une canne a la main qui lui ouvrit la porte et qui accepta après quelques minutes de bavardage, de l'héberger pour la nuit.

Jack demanda au vieillard si il connaissait le cerf mauve. Le vieillard acquiesça de la tête et lui donna le chemin pour se rendre à lui. L'assassin décida donc de partir à sa recherche le lendemain matin; il alla donc au lit.

Le lendemain, Jack suivait le chemin du vieillard à la lettre, et bout d'une heure, il aperçu un brave et majestueux cerf mauve qui regardait au loin. Il s'approcha.